Nous avons eu le plaisir de recevoir Aurélien Barrau, le mercredi 15 novembre, pour la 3e conférence-débat de l’Université Libre des Minimes.

Docteur en astrophysique et en philosophie, il est aussi directeur du Centre de physique théorique Grenoble-Alpes, professeur à l’Université Grenoble Alpes et travaille au Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie de Grenoble.

Et ce n’est pas tout. Il est depuis quelque temps le porte-parole d’un constat factuel qui met en lumière l’effondrement systémique que notre société est en train de vivre. Effondrement qui nous oblige à changer nos paradigmes et repenser notre rapport au vivant pour faire société autrement.

Prisé par tous les médias, Aurélien accepte aujourd’hui peu de représentations et de très rares conférences sur les questions d’écologie. Quelle chance d’avoir pu le recevoir dans notre espace de coworking transformé en salle de conférence chaleureuse pour l’occasion. 

La salle est comble. Plus de 170 personnes, installées dans un canapé ou sur une chaise, attendent patiemment le début de la conférence-débat.

Pour introduire cette conférence-débat, Mathieu Genty nous parle du projet des Minimes et de son Université Libre, un temps pour comprendre l’ambition et l’intention du lieu. Un projet social et sociétal qui met à disposition des outils et des savoirs pour accompagner toutes les personnes dans leur émancipation. C’est à travers le discours d’acteurs comme Aurélien Barrau que l’on comprend la nécessité de s’émanciper individuellement pour penser la société autrement.

À travers un langage sans détour, par l’usage de mots justes et grâce à la poésie, Aurélien nous a décrit un constat alarmant et déroutant. Son éloquence nous transporte entre anecdotes, études scientifiques, chiffres fracassants, concepts de réussite obsolète et absence de considération du vivant.

Le constat d’Aurélien porte sur une analyse systémique autour des différentes thématiques qui font nos sociétés : l’économie, l’environnement, la biodiversité, le militantisme, la richesse, la fascination, la réussite, le désirable, le pouvoir, les médias, les sciences, et tout autre sujet qui nous entoure. Au sujet de chacune d’entre elles Aurélien nous invite à faire un pas de côté pour aborder d’un autre regard ce qui façonne notre société, nos désirs et nos envies. 

Ce qu’on retient c’est que nous sommes tous acteurs du changement. Et que l’une des premières actions à mettre en place est de “penser mieux” : Voir les choses autrement en “travaillant l’architecture du désirable et en assumant notre très enviable richesse réelle”. 

Oui, avoir un bon vélo peut devenir plus désirable que d’avoir une voiture de luxe ; un homme d’affaires qui prend l’avion 10 fois par an peut être plus répréhensible qu’un voleur de pommes ;  connaître tous les chants d’oiseaux qui nous entourent plutôt que le son de nos applications. 

Pour découvrir ce constat et noter les quelques pistes proposées par Aurélien pour changer nos désirables, c’est par ici : [le podcast arrive bientôt]

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